« Vouloir c’est pouvoir » dit -on ! Mais, nous avons déjà tous fait la cuisante expérience de vouloir une chose, et ne pouvoir jamais l’avoir… « Ce que nous pensons nous l’attirons !» Mais, là aussi depuis plusieurs années nous n’avons jamais arrêter de penser à des choses qui n’ont pourtant cesser de nous fuir… « A force de travail assidu et appliqué nous parviendrons à la réalisation de soi !» Certains pourtant ont de façon disciplinée toujours été présent sur leur lieu de travail, se sont occupé assidûment de leur tâche et pourtant partent à la retraite très pauvre, sans aucun accomplissement de soi.
Nous sommes tous nés déterminés. Regarde attentivement un bébé ou un très jeune enfant. S’ils ont faim et qu’ils n’obtiennent pas ce qu’ils veulent, que font-ils alors ? Ils se mettent à pleurer, n’est-ce pas ? Ils communiquent. Ils commencent en quelque sorte à faire leurs premiers « boniments » de détermination.
As-tu déjà essayé de refuser quelque chose à des enfants ? Si leur père ou leur mère ne leurs donne pas ce qu’ils réclament, ils se précipitent et appellent leurs grands-parents ou se tournent vers n’importe quel proche de la famille qu’ils rencontrent pour réclamer leurs besoins. Pour toutes sortes de raisons, lorsque « nous vieillissons, certains d’entre nous perdent cette conviction que : « je peux avoir tout ce que je veux ».
En grandissant, on nous oblige à cesser de demander. On nous dit d’arrêter de harceler, de nous plaindre et d’embêter tout le monde. C’est ainsi que nous désapprenons à être déterminer. Alors, une fois adulte, nous devons réapprendre ce que nous avons déjà su faire ? Oui, si nous désirons obtenir ce que nous voulons », nous devons réapprendre à être déterminé comme nous l’étions dans notre tendre enfance.
Pourquoi en grandissant as-tu laissé progressivement s’estomper en toi cette conviction que tu avais que tout est permis ?
La détermination est la première émotion positive qui se manifeste chez nous dès notre naissance et la peur est la première émotion négative que nous acceptons dans notre vie en grandissant. Au fil des années, avec le l’influence des parents et des proches, la peur devient maître de toutes nos décisions puisqu’on nous faire peur pour éduquer, pour nous amener à ne pas faire tel ou tel chose. Ensuite, la peur devient une habitude, pire encore notre motivation et à elle seule, la peur s’oppose à toutes les autres émotions positives. L’enfant même étant nourrisson, quand il a faim ne fait qu’exiger sa nourriture jusqu’à l’avoir… Il n’hésite pas à le réclamer et use de tous ses moyens pour se faire entendre ou comprendre afin d’obtenir son repas, car il a la ferme assurance que quelqu’un (un parent ou n’importe qui) lui donnera ce qu’il veut. Les hommes et femmes qui ont accompli des choses extraordinaires en ce monde sont ceux qui possèdent une très grande confiance en eux et en leur capacité. Lorsque tu as de l’assurance et de la confiance ; tes faits, gestes, postures, et travaux sont toujours des plus appréciés. A l’opposé si tu agi dans le doute, par peur ou juste par obligation ; tes résultats et ta projection seront déplorable : Tu ne t’accompliras donc pas. La détermination est le premier secret du succès… Ce n’est pas l’idée de génie, ni l’instruction, ni la formation professionnelle, ni l’appartenance une classe sociale, ni la croyance. Tout commence par la confiance absolue en la possibilité d’avoir ce que tu veux… C’est elle qui permet d’avoir l’assurance et d’être déterminé dans ses choix. C’est elle qui permet de démarrer un projet face à plusieurs menaces, rejets et difficultés. C’est elle qui permet de persévérer face à l’adversité. C’est elle qui te poussera à dépasser tes limites et à accomplir des choses que toi même tu ne penses réalisable. Si la détermination est la clé alors où la trouver ?
Nous l’avons tous en nous disais-je plus haut. Nous naissons avec elle, seulement nous l’avons brisé durant de longues années, il faut donc la reconstruire. Il nous faut réapprendre à nous aimer, à nous accepter, à nous rendre à l’évidence que nous seul créons et voyons nos limites. Or, en réalité notre limite est comme le ciel : il semble là, juste à porter de main mais nous ne pouvons jamais le toucher. Nous devrons sans inquiétude et sans nous soucier du ‘’comment cela arrivera ?’’, exiger de la vie ce qui nous reviens de droit, à l’instar d’un enfant qui a faim et nous l’aurons assurément.
